Les concepts pays et paysage dans les sens paysager de l’île de Santa Catarina : son émergence et développement.

Autores

  • Alves, Schirley Fátima Nogueira da Silva Cavalcante Alves
  • Yves Luginbuhl
  • Patricia Duarte de Oliveira Paiva

DOI:

https://doi.org/10.14295/oh.v13i0.1720

Palavras-chave:

Paysage, pays, histoire, voyageurs étrangers, île de Santa Catarina.

Resumo

Selon Berque (1995) toute société humaine a un environnement, qu’elle perçoit, qu’elle symbolise et qu’elle aménage. Rares pourtant sont les civilisations où cet environnement a fait l’objet des représentations explicitement paysagères, c’est-à-dire comportant dans leurs vocabulaires un mot pour dire ‘’paysage’’ et dans leurs expressions picturales un genre où la figuration de l’environnement soit instituée en un thème propre, désigné justement par le terme paysage. Dans l’histoire de la civilisation il y a eu que deux civilisations qui aient développé notablement une esthétique du paysage : la Chine et l’Europe. Dans ce deuxième la notion de paysage est apparue avec la modernité, moment du monde où l’homme s’est érigé en sujet devant la nature traité comme objet.
Le mot paysage d’après Roger (1999), apparaît à la fin du XVème siècle, en néerlandais, landschap, pour désigner, non pas un lieu naturel, mais un tableau, les premiers tableaux de paysage. Le paysage est l’artialisation du pays, une portion de territoire esthétiquement neutre, avant sont artialisation1. Roger (1999) affirme que le pays est le degré zéro du paysage, c'est ce qui précède l'artialisation, directe ou indirecte. 
Berque (1995), évoque qu’il est indispensable la distinction entre environnement et paysage, le premier est le côté factuel d’un milieu, et le paysage est le côté sensible de cette relation. 
Luginbühl (1995) évoque qu’en Europe les premières représentations de paysages sont picturales et littéraires, où une élite artistique ou savante artialise ou métaphorise la vision du pays et en fait un objet de contemplation ou d’identification.
Dans la perspective de trouver représentations du paysage de l’île de Santa Catarina dans le XIXème siècle  ils ont été analysés les récits des voyageurs étrangers krusenstern, Lisiansky, Langsdorff, Mawe, Golovnin, Porter, Kotzebue, Chamisso, Choris, Duperrey et Lesson qu’ont passés par l'île pendant cette période . Cette analyse a révélé dans la perception de ces voyageurs étrangers une oscillation entre la notion de pays et de paysage de l’île de Santa Catarina.

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Publicado

2007-06-14

Edição

Seção

Artigos